Ecriture ... clin d'oeil au RP

J'ai lu le post a Crewner et j'aimerais vous faire partager quelques écrits. S'ils sont lourds, je m'arrêterai ... promis

Prémice : La rédemption lui collait à la peau, étant son cheval de bataille. Elle se sentait lourde des pénitences commises à ses ennemis et légère de cette liberté de pensée qu'elle avait pu continuer à préserver. Dans ses multiples batailles, elle avait perdu des amis, son coeur s'était fendu de désespoir, mais d'autres l'avaient suivie, des idéalistes aimant la justice. Etait-elle un démon ou un ange, ses multiples façettes faisaient peur à son entourage. Cette guerrière .... voici son histoire.

Origines :

Il fut un temps, ou une dame Elynea repensait assise devant la cascade d’Angel waterfall, à son dur passé. Les déchirures et plaies dans le cœur, lui faisait monter quelques larmes, mais nulles ne sortaient. Ces gouttes de tristesse asséchées par le temps et la rigueur de sa propre vie.
Ce sont quelques éclairs de souvenirs :
- « Viens petite… Cours… tu n’as point le temps… Suis-moi, si tu veux rester en vie ! »

Elle se rappelait de cette phrase dure, de ce ton acariâtre…
Il était d’un teint grisâtre, temples argentées, regard noir, mains rugueuses… il devait être âgé, car il avait du mal à courir.
- « Tu es déjà bien lourde, sauvageonne » … maugréa-t-il
Où m’emmenait-il ? J’étais perdue dans ses souvenirs éparses qui constituaient ces boîtes noires, à tout jamais restées entrouvertes. Je revoyais ces tâches de sang sur ma courte jupe, mes écorchures sur mes genoux…
Juste un regard apeuré, où l’on peut apercevoir de multiples corps d’humains… mutilés, calcinés.
- « Mon Dieu, que fais-je ? Pourquoi je t’épargne de leurs mains avides de chair humaine ? Je dois être devenu fou ! »
Mais que racontait-il ? Je ne savais que penser, juste tremblante, en attendant mon sort.

Une Odeur de cendre qui reste gravée dans une mémoire fétide. Une fumée acide qui reste à vous brûler les paupières, ressurgissant du lointain.
De terribles heures passèrent, je ne puis vous dire combien de kilomètres, nous avions parcourus. Tout était sombre dans ce monde, J’aperçus juste quelques zombies dans des ruines. Il les avait combattus, me jetant à terre comme un simple sac de lin avec quelques cailloux.
Ereinté, il me ramassa et continua son chemin, regard taciturne. Qui était-il ? Je ne l’ai su que bien plus tard. Trop fatiguée de la route et des méandres de l’ombre. Terrifiée.
Soudain le paysage s’apaisa, nous arrivâmes à de gros champignons, un monde différent. La lumière pris le pas sur l’ombre. L’homme me semblait essoufflé par cette course.
-«Winzlord, que fais-tu là ? Qu’as-tu sur sous le bras ? »
L’homme esquissa enfin un sourire, en voyant arriver cette naine toute perturbée de son arrivée.
- « Prunelle, j’ai un dilemme, j’ai besoin de toi. Au nom de notre lointaine amitié, j’ai une chose grave a te demander. »
- La naine était perdue face à la situation.
- « Winzlord, qui est cette petite fille, qu’est-ce que tout ce sang qui tâche ses habits ? »
- « Rentre vite chez moi, personne ne doit te voir »
Il ne se fit pas prier et pénétra dans la demeure de la naine.

-« Je t’expose les faits, et ne me coupe pas s’il te plaît Prunelle ».
- « Ce matin, Diedrag a perdu sa raison, il nous a commandé une mission, brûler un village humain, pour leur prendre leur adenas, suite aux moissons. Nous avions entendu, qu’ils se forgeaient de nouvelles armes. »
- « Nous nous sommes rendus sur les lieux, de simples cultivateurs, Prunelle. De simples personnes. Non pas cette armée en évolution que Diedrag nous avait dit. »
- « Nous avons commencé notre mission, elle fut terrible, ils n’étaient pas armés, pas prêts à nous donner l’échange ».
- « Mais certains ont dérivé, ils ont continué leur chemin de guerre, et ont décimé deux villages voisins ».
- « j’ai vu cette petite fille pleurant sur le corps gisant de sa mère, j’étais seul dans la maison, je venais de faire couler le sang moi-même de cette inconnue, enceinte de plus ».
- « Je n’ai pu la tuer, ces crimes sanglants, sous de mauvais mobiles me pèsent, Prunelle. »
- « Je me fais vieux et mourant bientôt, et je ne voulais pas avoir ce sang innocent sur mes mains »
- « Elle possède les yeux de la bonté, je ne pouvais la tuer, et je ne peux la garder. Une humaine dans un village de Dark Elf. Ca serait sa mort ! »
- « Prunelle, au nom de notre amitié, prends –la, sous ton aile, tu es une des personnes les plus habilité à t’en occuper, fais cela pour moi, pour permettre à ma conscience de s’éteindre en paix ».

Prunelle prit l’enfant dans ses bras, l’observa, d’un air chagriné. Triste constat de ces guerres qui n’apportaient que désolation dans les familles.

- « Bien, je vais m’en occuper. Puisque c’est ton désir. »
- « Mais je dois au moins savoir son nom à cette petite ! »
Je me souviens avoir balbutié « Eliyana », mais la naine m’assigna celui d’Elynea.

Winzlord partit comme il était venu, je ne le revis plus. Peut-être un jour ma nourrice me parlera de lui… Je l’espérais dans le plus profond de mon cœur.
- « Bon, ma petite, un bain s’impose ! Je ne sais si j’aurai des vêtements pour toi, mais nous allons tenter de te confectionner des vêtements de fortune. Il me reste quelques déchets de tissus. »
Elle m’emporta vers une grande bassine, l’eau devint vite rougeâtre du sang séché des perles de vie qui restaient de mes parents.

C’est par le bruit de la cascade, que mes brumes de souvenirs s’envolèrent, étreinte passionnée et secrète avec ce lieu secret où je pouvais sans crainte me réfugier.
Il se faisait tard, mère Prunelle m’attendait. Je ramassais mon sac et ma dague. Celle que j’avais tant aiguisée, tranchante comme un éclat de verre raffiné. Les yeux vers le ciel, je contemplais le soleil donnant à cette contrée ce charme de paix. Une angoisse me traversa la poitrine, le retour se faisait plus urgent, le temps me rattrapait. On m’attendait.
- « Elynea, où étais-tu encore passée ? » marmonna Prunelle.
- « Tu ne cesseras donc jamais de rêvasser et d’errer près de cet endroit. »
- « Un jour, ils te retrouveront, tu es recherchée » …
- « Mère Prunelle, nulle envie pour moi de vous mettre en danger, je ne resterai point ».
- « Je vous suis déjà gré de tout ce que vous avez fait pour moi, beaucoup d’années ont passées, mais jamais mon amour pour vous ne cessera de progresser ».
Prunelle eu ce regard attendrissant avec ce pincement de lèvres, secret de grimace de naine.
- « Ma petite, tu ne me gênes pas, juste que je crains qu’il ne t’arrive malheur ».
- « N’aie pas peur, Mère, je me ferai discrète comme l’ombre du vent qui file sur l’océan ».

C’est ainsi que nous mangeâmes en silence, nous observant l’une, l’autre, le temps d’un festin improvisé.

Etendue sur mon lit, je contemplais le plafond et me disait qu’une nuit auprès de Prunelle allait me ressourcer.
Oui ! Recherchée, était le mot. Tant de moments, où malgré la sagesse inculquée par ma mère adoptive Prunelle, je les avais traqués, et parfois retrouvés. Oui, j’avais tué ! Mère le savait, mais elle se taisait de mon absence longue d’une dizaine d’années. Elle ne savait rien de ce qui s’était réellement produit. De mes chevauchées à travers Aden, Oren, de mes rencontres avec ces hommes de l’ombre. Paix à leur âme… Ou plutôt qu’il ne demeure rien de leurs entrailles.
J’avais à l’époque 18 ans, lorsqu’un matin après une adolescence sans soucis, j’étais partie, sac au dos, pour retrouver ce qui restait de ma race. J’avais parcouru énormément de territoires. J’avais ma monture, Sliver, ce dragon que j’avais élevé avec amour et tendresse. Cadeau de la sœur de Prunelle.
- « bonjour gente demoiselle, que faites-vous dans ce si beau paysage ? »
- « Perdue somme toute, puis-je vous renseigner ? »


Je me tournai vers cet étranger, un humain !
Il avait une belle armure ruisselante, et des épées finement forgées. Je n’eu point le temps de prononcer un mot, qu’un groupe d’autres guerriers s’approchaient. Je pris peur et m’enfouis au loin.

Premier contact avec l’un des miens, étonnée, surprise d’avoir eu ces palpitations de craintes. De quel village venaient-ils ? Ils devaient surement chasser.
Je surpris cependant un regard bleu qui me suivait lorsque je me retournai brièvement. Je n’avais pu émettre un bonjour, ce mot s’était étouffé dans cette gorge nouée de nouveauté. Je parcourus encore quelques kilomètres, avant de rencontrer mon premier village.
Mère Prunelle m’avait confié ses économies, m’avait tendue cette bourse pleine de deniers qui me permettrait de découvrir ces mystères des paysages lointains.

- « Prends Petite Elynea. Je n’en ferai rien de toute façon ».
- « Tu es la seule personne qui a partagé un peu ma vie ».
- « Je savais qu’un jour ou l’autre, ta liberté serait la plus forte. Rebelle tu es, et tu resteras ».
- « Rien que je ne puisse dire, te fera rester ».
Elle se mit à pleurer. Je l’avais regardée et avais balbutié quelques mots de remerciements ; l’avais serrée tout contre mon cœur, en lui baisant la joue, humide d’émotion.
Il est un temps pour tout ! Un temps pour se souvenir. Un temps pour souffrir. Un temps pour se battre. Un temps pour se reposer. Toute colombe blessée doit bien se poser un jour.
C’est pourquoi, Je mis pied à terre dans ce petit village, m’enquérant d’un logement de fortune. Il y avait une petite auberge non loin du forgeron. J’y trouvai une chambre et m’endormit rêveuse, dans ce village de ma race. Première nuit parmi les miens.
« Lune dorée, Nuit étincelante : Prenez mes songes, déposez-moi dans ce jardin de rêves, pour que mon âme repose en paix, où le temps s’arrête dès que mes paupières se ferment ».
C’est ainsi, que je m’endormis paisiblement. Au gré des bras de Morphée, je fus bercée.
Dès cinq heures du matin, j’ouvris les yeux. Ma mère Prunelle m’appelait souvent Miss aurore, pour mes levers aux petites heures. Mère Prunelle me manquait déjà, mais il fallait que j’aille vérifier par moi-même si mes haines conservées pouvaient s’atténuer. Je les haïssais encore, de m’avoir volé mon passé, d’avoir châtié mon enfance ailleurs.
« Maudits hommes de l’ombre » … Je ne pouvais taire ce que je gardais dans ce cœur.

Je m’habillais rapidement afin de découvrir ce village avant que celui-ci ne soit en activité.
Il était constitué d’une cinquantaine de petites maisons. « Pas si petit que ça ! » pensais-je.
L’auberge était encore fermée pour le déjeuner, je sortis de mon sac, quelques pains que mère Prunelle m’avait confectionnés et un peu de jambon fumé. Je traversai le chemin et m’assis sur un rocher afin de déguster ce festin du matin.
Je n’étais toute fois pas seule, car j’entendis du bruit un peu plus loin… Etonnée, je m’approchai un peu plus. Deux hommes s’entrainaient.

Armé d’un bouclier et une longue épée, un jeune homme blond luttait contre un autre homme plutôt châtain avec deux épées. Je me demandais si tôt le matin, pourquoi ces homme se confrontaient.
Un silence soudain, me fit sursauter. Ils m’avaient vue.

- « Dan, regarde un peu ! Nous avons de la visite ».
-
- L’homme plus âgé se tourna vers moi et s’approcha. Je reconnu le plus jeune. Cet homme rencontré près de la forêt lors de ma traversée des contrées.
« Mais mon oncle, j’ai vu cette demoiselle déjà. A l’orée de la forêt ! »
J’étais pétrifiée qu’il m’ait reconnue et en même temps, réconfortée de rencontrer de nouveau cet homme.
Je parlai un peu avec ces hommes des armes et des combats en général.
- « Voulez-vous essayer dame Elynea de brandir une épée ? »

Je murmurai un oui à peine inaudible et me leva, fascinée par cette épée finement aiguisée.

Je mis l’armure. Tout était lourd, pesant pour une femme si frêle que moi. Je tentai du moins de la brandir contre l’épée de l’homme plus âgé, mais le poids de l’arme ne me permis que te frapper comme une mouche.

Fatiguée de mes essais infructueux, je pris congé et alla a la rencontre des autres villageois, tout en sentant le regard bleu me suivre.

Il m’avait souri plus d’une fois, et m’avait observée tentant de soulever l’épée, un sourire malicieux aux lèvres.
Ce jeune homme avait un coté taquin qui me perturbait.

Plusieurs matins, j’allai les observer dans leur entrainement.

- « Bonjour Dame Elynea, comme vous êtes ponctuelle pour nos combats ! »
- « j’ai toujours voulu savoir me défendre et j’aimerais pouvoir être une guerrière. »
- « Guerrière, vous pouvez devenir mais cette façon de combat, ne vous convient guère ! »
- « Je ne le sais que trop, je suis trop frêle que pour arborer cette armure et brandir l’épée. »
- « Peu de femmes sont faites pour la guerre, vous savez. »
- « C’est une fascination pour moi, et un jour, je serai la meilleure guerrière qu’il existe dans ma race. J’ai besoin de tenir ce serment. »
Il ne me posa aucune question, même pas intrigué par mes mots. Quelques minutes plus tard, Dan m’interpella pour m’emmener dans la nature ». Je ne savais que faire, si ce n’est que j’avais l’envie secrète de me retrouver en sa compagnie.

./.... Suite si vous n'êtes pas saoulé de mes écrits

J'attends avec impatience la suite des périples de dame Elynea
Merci de nous faire partager ta passion pour l'écriture.

Merci Rhada, j'en mettrai un peu une fois par semaine.... on va dire le jeudi

Elynea a écrit:./.... Suite si vous n'êtes pas saoulé de mes écrits

Euh suite si tu nous laisse le temps de tout lire surtout. ><

Et vive le roleplaying

bien jouer , bien ecrit . On s'y croirait :p .

Le soir, je me préparai pour cette balade. On frappa a la porte, il était la, en tenue complètement différente. Juste un deux pièces sobres, mais léger.
Il marchait assez rapidement, je devais presser le pas pour pouvoir le suivre. Bien des paysages se présentèrent à nous. Puis tout a coup, un murmure de cascade me parvint aux oreilles.
« Venez Elynea, n’ayez pas peur, là où vous emmène, vous aurez le cœur léger… Le cœur loin du passé ! »
Hésitante, il me prit la main et m’attira vers le sentier montant. Je ne lâcha pas sa main, je me sentais réconfortée. Il m’entraîna vers une merveilleuse cascade…
« Comment se nomme ce lieu Dan ? »
« On l’appelle Angel waterfall ». Tu y as ta place, car tu ressembles a ce petit ange perdu.
On resta assis a contempler les eaux dévalant les pentes, les oiseaux chantaient un air heureux. Le bruit du vent nous berçait. Nous étions heureux. Il souriait en regardant l’horizon. Qu’il était beau.
Je sentis une caresse sur mes doigts, et je le regardai timidement.
« Venez Ely, nous devons rentrer. Il se fait tard ».
Au moment où il me souleva pour me mettre debout, il m’enlaça et déposa sur mes lèvres un tendre baiser.
Qu’il était doux ce moment, qu’il était tendre ce baiser. Mes lèvres garderont à jamais la trace de leur caresse.
Main dans la main, nous rentrâmes au village. Il me raccompagna à l’auberge et me laissa tout en me saluant belle manière.

Après de nombreuses semaines, je travaillais dans l’auberge afin de recevoir une contribution à mon logement. Bien que mes économies étaient encore assez grandes, cela me permettait de m’adonner à ma passion : affiner une armure… j’avais trouvé du métal si léger, qu’on aurait pu danser en l’ayant équipée.
Je me rendais encore et toujours sur mon lieu d’entrainement comme chaque matin. Dan m’attendait toujours aussi souriant. Aujourd’hui, il avait une étincelle particulière dans son regard. Il me salua et me tendit un long écrin. Serait-ce une épée ? Non, la taille ne correspondait pas.

- « Ely, je me permets de t’offrir ce cadeau en gage de notre amour qui se fait plus fort de jour en jour. »

Je sortis de l’écrin en velours, une arme d’une beauté incroyable, ce n’était pas une épée, non, mais une dague, si finement aiguisée, et toute travaillée.

Si joliment écrit !
c'est beau

- « Dan, où avez-vous trouvez ce joyau ? »
- « Cela fait des semaines que mon cousin le forgeron, écoute mes idées à votre propos, et vous voyant vous obstiner sur cette voie, je ne peux que mettre tous les atouts de votre côté. »
- « Prenez cette dague, qu’elle soit pour vous, l’arme de votre salut, votre protection pour vous écarter du chemin de la mort. »
- « Bien que l’idée que la femme de mon cœur, parcoure le sentier des batailles, me soit pénible, je préfère vous savoir prête à accomplir cette mission : combattre l’ombre. »

J’acceptai ce cadeau et le brandit délicatement. Cette arme était exceptionnelle, tant par sa légèreté que par son affinement. Je ne pourrai jamais vous décrire ce que cette dague représente pour moi, mais elle ne me quitte en aucune manière, tout comme cette armure Dark Crystal qui fait de moi, cette guerrière rebelle de sombre vêtue pour confronter les ténèbres.
Des semaines à m’entrainer à connaitre mes points forts, à savoir jouer de mon habilité. Le bouclier fut vite rangé, ne me permettant pas de me déplacer à vive allure.

Je continuais à grandir, dans la sagesse la journée de mon travail, et surtout dans la liberté par mes chevauchées le soir. Dan m’accompagnait parfois. Notre amour grandissait, certes ; mais, il savait que notre soif de combattre serait notre troisième compagnon de rébellion.

Un soir, il me demanda de l’accompagner à la cascade d’angel waterfall. Le décor était magnifique : Pleins de lueurs de bougies de toutes les couleurs étaient allumées.

Dan me tendit une robe blanche avec ce regard plein de tendresse.

- « Dame Elynea, ce soir est un soir paradoxale. J’aimerais vous faire une requête peu commune. J’aimerais toute fois que vous sachiez que j’aimerais que vous partagiez ma vie de guerrier, tout comme ma vie de simple homme. Notre rencontre m’a apporté tant que je ne peux que me dire : enfin ! je suis un homme comblé.

Je perçus cependant son regard s’éteindre et se durcir. Pourquoi en ce moment si merveilleux, devenait-il ce guerrier triste et dur.

- « je me dois de vous prévenir d’une chose qui m’est pénible à vous avouer.»
- « Une guerre à éclaté près de Giran. J’y suis appelé aux plus brefs délais. »

Les yeux voilés de brumes de larmes, je le serrai tout contre moi.

- « Je n’attends donc pas votre réponse en ce moment, réfléchissez-y Dame Elynea. »
- « Je ne veux que votre bonheur, mais je risque également d’être peu présent auprès de vous alors que j’aimerais porter le fardeau de votre passé qui, vous tanne chaque jour.

Je lui promis de réfléchir à cette proposition en toute connaissance de cause.
« Il allait partir à la guerre ! » Je ne cessai de me retourner cette phrase dans la tête. Mélange de tristesse et bonheur, dansant au gré du moment, appeurant mon coeur denouveau... Qu'allais-je faire... Je me retrouvai face à un choix.

voila . / ....

Tout simplement agréable à lire, sauf le "voilà" de la fin qui n'a rien à faire dans le récit comme un cheveux dans la soupe
J'attendrais jeudi prochain pour poursuivre les aventures de notre chère dagueuse en dark cristal light